vendredi 25 mai 2012

Fin des classes

Vous n'avez pas idée à quel point j'ai hâte que la fin des classes arrive!

L'été on a l'habitude d'aller à Ste-Luce tout les après-midi, à la plage, faire du vélo et de la trottinette. Avec le retour du beau temps,les enfants le réclament. Entre les horaires d'école d'Éliott et les siestes de la petite lionne, c'est pas toujours simple. On doit faire le tout rapidement, grand garçon manque la "séance"...bref quand il n'y aura plus d'école, on sera libre!

En fait, l'horaire que l'école impose devient plus lourd ces derniers temps. J'ai vraiment hâte de retrouver un peu plus de liberté dans l'organisation des journée. De dîner quand ça nous convient, partir et revenir sans contrainte.

J'ai aussi hâte de pouvoir repousser, l'esprit en paix, l'heure du dodo. Je trouve difficile de mettre les
enfants au lit quand le soleil brille de plein feux à l'extérieur. On jurerait qu'ils le savent! Ça s'étire, on laisse un peu aller, Éliott a de la difficulté à se lever.

Mais surtout; j'ai hâte de terminer cette guerre en deux étapes qui s'amplifie de jour en jour. Grand garçon est vraiment tanné écoeurer de l'école. Ses visites, quelques fois semaines, en classe de première l'auront certes motivé au départ, mais elles auront surtout eu pour effets de lui en mettre plein ses bottes de la maternelle! Il ne veut plus rien savoir. Il revient en pleurant qu'il s'ennuie, je cite son arrivée hier midi:"je ne veux pas y aller, je suis tanné,tu me comprends pas Maman, je m'ennuie VRAI-MENT en maternelle". Le matin, le midi, c'est une guerre constante. Ce matin je me suis fait accuser d'essayer de le rendre niaiseux en l'obligeant à aller là. Il en a vraiment marre. Je ne sais plus trop quoi lui répondre, je suis à bout d'arguments. Je sais que si je lui dis ce que j'en pense, ce ne sera plus vivable; ni ici, ni à l'école. Tout ce que je trouve à lui dire c'est qu'on travail fort pour que la prochaine année soit agréable et stimulante pour lui. Il me répond que c'est loin la prochaine année...
Son comportement s'en ressent. Il est en réaction; impatient, colérique et arrogant. Quand je lui demande pourquoi il agit ainsi, il me répond qu'il le sait pas mais qu'il est tanné. Je pose la question mais je le sais bien; pourquoi. Ça devient pesant.

Depuis deux matins, quand je vais le réveiller, je me sens comme Fred Cailloux avec son petit diable et son grand gazou! Un côté qui me dit:"laisses le donc dormir. Tu sais parfaitement qu'il apprend pas grand chose, tu comprends aussi parfaitement pourquoi il s'ennuie autant" et puis l'autre côté:"si tu le gardes ici, comme ça, sans raison théoriquement valable, tu devras vivre avec les précédents que ça cause. Ça reviendra sans cesse sur le sujet, probablement jusqu'à la fin du secondaire"
Et je le réveille, le cœur gros de lui imposer ça une fois de plus. Pour ce que ça changerait à court terme qu'il reste ici....

Je me console, il reste un mois, tout au plus 15 journées à l'école, avec les nombreux congés. Et le tout ponctués de quelques activités. J'ose espérer que ça rendra la chose plus facile.

En septembre, grand garçon est embarqué dans l'autobus pour la première fois, heureux et motivé d'aller apprendre de nouvelles choses. Il est parti en quête de savoir. En mai, grand garçon maudit l'école. Ce n'est pas un enfant difficile, vraiment pas. Il a TOUT ce qu'il faut pour adorer l'école. Ne me parlez plus du décrochage scolaire chez les garçons. En même pas un an, l'école à tout fait pour qu'il la déteste....et elle a réussit!

6 commentaires:

  1. Mais dit moi! Qu'est-ce que l'école en pense? Pourquoi le laisser la! C'est toute qu'une situation emmerdante a la fois pour toi et pour lui!

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  2. Il devrait avoir un plan d'intervention pour enfant doué, tout comme on en fait pour les enfants qui ont des problèmes d'apprentissage. Il va s'emmerder également en première année pendant les longs mois d'apprentissage de la lecture, alors que lui lit couramment depuis un bon bout. C'est le temps maintenant d'en parler, les professeurs ont une autre semaine de journées pédagogiques quand les enfants finissent l'école. Comme ils ne sont pas "dans le jus" à ce moment-là, c'est une excellente période pour mettre quelque chose en place pour l'année prochaine. Prenez rendez-vous avec la directrice maintenant. Plaignez-vous, parlez, décrivez la situation. Il faut faire quelque chose. Demandez à ce qu'il soit vu par le psychologue scolaire. Il fera des recommendations,surtout si son évaluation révèle un Q.I vraiment au-dessus de la moyenne.

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  3. Il y a des écoles pour enfants doués. À Montréal, l'école Fernand-Séguin est excellente et je vous jure que les enfants ne s'y ennuient pas. Une amie est déménagée de la banlieue pour permettre à sa fille d'y étudier. On peut y inscrire son enfant doué dès la maternelle. Gratuit.

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  4. Je suis du même avis que les 3 commentaires précédents... Qu'est-ce que l'école en pense?? Ce n'est pas que votre problème à toi et Elliot (et j'imagine tout le reste de la famille...), c'est aussi celui de l'établissement qu'il fréquente! Il n'y a pas que les enfants en difficulté d'apprentissage qui ont besoin d'encadrement spécialisé, les doués aussi ont besoin de se faire bien encadrer.

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    1. Ce que l'école en pense c'est une très longue histoire. Nous sommes en discussion depuis octobre. Il a finalement été évalué au privé, lécole "n'ayant pas les ressources" pour le faire.

      Il n'y a aucune école alternative à moins de 3 heures de route.


      N'ayez crainte que j'ai maintes idées en tête. J'attends les rapports finaux d'évaluations mais je ne repasserais pas une année où on ne tient pas compte de ses besoins! Sûrement un billet, lorsque le tout sera réglée;)

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  5. Et bien, j'opte pour un Plan d'intervention pour enfant doué!
    Je suis TES en milieu scolaire et je trouve que ce serai bien de mettre aussi de l'avant des outils pour les enfants comme ton fils!

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