jeudi 28 novembre 2013

La journée parfaite

Aujourd'hui, c'était la journée des mille rendez-vous. Toutes la journée, les rencontres se sont succédées. Les gars étaient en congé cet après-midi, rencontre parents/enseignant obligent.
 
La journée s'est déroulée rapidement, dans une harmonie plus qu'appréciable. Une genre de journée parfaite. Pas de chialage ce matin. Tout le monde était dans les temps, pas de mitaine portée disparue. Les filles étaient de bonne humeur et collaboratrices. Ce midi, les enfants jouaient ensemble, ça riaient de bons cœurs sans débordement. S'en est suivi la rencontre avec les enseignants. Rencontres qui te gonflent l'ego de parent au maximum. Puis d'autres rencontres avec les enfants, en meute. À peine si j'ai a émettre un avertissement. T'sais, une journée parfaite?! Pendant que je préparais le souper les trois plus jeunes jouaient ensemble et le grand travaillait à l'ordi.
 
Vraiment, une journée parfaite. La journée qui te fait oublier les deux dernières semaines un peu plus so so. Une journée exactement comme celles que tu imagines AVANT d'avoir ton premier enfant. La journée qui te fait croire que tu l'as comme parent finalement. En me cherchant une confession, je me suis convaincue de confesser ma fierté d'avoir une si magnifique meute. J'ai vraiment passé une journée scénarisée par Disney.
 
J'ai vécu mon magnifique conte de fées jusqu'au moment où Z à eu envie d'aller s'asseoir dans l'armoire à vêtements de ses sœurs, chose formellement interdite. Le même qui à l'école est respectueux, à ses affaires, qui range tout, délicat avec les autres, qui prend soin du matériel. Vous savez; cet ange que j'ai conçu. Donc, s'asseoir dans l'armoire.  Oui, l'armoire achetée cet été chez un ébéniste du coin. Celle pour laquelle j'ai eu un gros coup de cœur, qui a un style antique. Si Z a des envies de s'asseoir, il a aussi des pulsions de karatéka pour ouvrir les portes. Pis une porte faites de pièces de bois collées, c'est pas fait pour les karatékas. BLEH!
 
Fait que ma journée parfaite s'est terminée dans une promesse d'offrir du shampooing, un morceau de gypse et de la colle à bois pour Noël.(ben oui, il n'y a pas que le bois qui ne lui résiste pas). Je me confesse, même quand j'étais tout petite, je ne croyais pas aux contes de fées.

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