Il y a un an, je me souviens très bien être allé porter Zach à sensamerveille(une pré-maternelle de deux demi-journées par semaine), de m'être arrêté à "l'école d'Éliott" afin d'inscrire Zach au préscolaire, d'être revenue à la maison et de m'être installé à table pour écrire un billet. Mon petit gars était inscrit à l'école.
Ce midi je suis allée porter la Poulette à sensa. Je suis passée par, ce qui est devenu, "l'école des gars" pour inscrire Poulette au préscolaire. J'ai fait quelques détours mais me voilà devant mon portable, à écrire un billet sur la chose. Le troisième. Ce n'est pas la première, ni la dernière fois que j'inscris un de mes enfants à l'école mais ça donne toujours un coup. J'aurais pensé que ça concernerait le plus vieux et la petite dernière mais non. C'est valide pour les milieux aussi!
Ça me fait drôle, ma grande Poulette qui partira à l'école... Non pas que je la pense pas prête, elle est plus que prête, je le sais bien. Elle l'aurait été l'an dernier mais chaque chose en son temps. Et ça lui fera probablement un grand bien d'aller rejoindre ses frères. En septembre, elle pleurait sur le seuil de la porte de la maison en regardant partir l'autobus. À la fin du congé des fêtes, quand elle a compris que ses frères retournaient à l'école, on s'est littéralement fait hurler un "C'est pas JUS-TE! Les gars ont pas le droit d'aller à l'école si moi je dois rester ici. Ils restent ici jusqu'à que moi aussi j'ai le droit d'y aller. C'est tout!", les yeux pleins d'eau. Dans un sens, c'est un peu drôle. Dans un autre, pas du tout. Pas du tout, parce que je les sens bien, en elle, la frustration et la rage de ne pas y aller. Elle l'a très fort se désir d'être grande. Parce que je sens bien que ça la dérange vraiment et que ça dépasse le caprice de petite fille. Et aussi parce que je dois négocier quotidiennement avec cette hargne et cette frustration. On découvre un coté de notre Poulette qui s'était fait plutôt discret jusqu'à septembre dernier. Ce coté adolescente de 5 ans, comme on dit à la blague "five going on fourteen...". Puis dans ce temps là je me dit qu'on est pas sorti du bois ou que ça va être beau à 15 ans. (je me dis aussi que ça vient directement de mes gènes comme attitude mais c'est une toute autre histoire.)
L'an prochain, je vais être seule avec la Lionne. Ça va être drôle. On passe deux demi-journées ensemble déjà. Oui, c'est parfait pour l'épicerie ou quelques courses mais quand n est reste à la maison...c'est SI incroyablement calme. Je sais pas comment je vais m'y faire. Ce calme toute la semaine... Moi qui le trouve plate après une heure!
C'est toujours un drôle de sentiment quand nos enfants franchissent de nouvelles étapes. Ce mélange de fierté et de nostalgie qui nous envahit... Je me dis toujours que l'important; c'est eux. Et pour l'instant la Poulette elle débarde de joie de se savoir inscrite à l'école.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire